Dans un communiqué, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat s’est félicitée de l’annonce par le gouvernement tunisien et le Fonds monétaire international d’avancées positives dans les négociations en cours entre eux, suite à la visite de la mission du Fonds dans notre pays.
Le syndicat a souligné l’importance de conclure un nouvel accord de coopération entre la Tunisie et le FMI, exprimant son soutien aux efforts du gouvernement tunisien à cet égard. Il a également souligné l’importance des réformes structurelles financières, économiques et sociales dont notre pays a besoin.
L’Union d’Al-Araf a souligné la nécessité d’accélérer les réformes structurelles, qui sont devenues une question très vitale pour la Tunisie et son économie, à condition que ces réformes visent à rationaliser l’aide et à l’orienter vers ceux qui le méritent, à restructurer les institutions publiques et à rendre en faire des moteurs de croissance, atteindre la souveraineté alimentaire, sanitaire et énergétique, développer la numérisation et libéraliser les investissements, notamment dans les énergies renouvelables, permettront à la Tunisie d’anticiper les crises et de les affronter plus efficacement, selon le texte du communiqué.
Voici le texte intégral de la déclaration :
L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat se félicite de l’annonce par le gouvernement tunisien et le Fonds monétaire international d’avancées positives dans les négociations en cours entre eux, suite à la visite de la mission du Fonds dans notre pays.
L’Union souligne l’importance de conclure un nouvel accord de coopération entre la Tunisie et le FMI, exprimant son soutien aux efforts du gouvernement tunisien à cet égard, et soulignant également l’importance des réformes structurelles financières, économiques et sociales dont notre pays a besoin.
Et compte tenu de la situation économique mondiale, qui connaît l’une des crises les plus graves depuis la Seconde Guerre mondiale en raison des répercussions de la pandémie « Covid » et de la guerre russo-ukrainienne, qui ont jeté une ombre sur tous les pays, y compris la Tunisie, comme elle a provoqué un approfondissement des déséquilibres financiers du pays en raison de la hausse importante des prix des matières premières, de base et du pétrole sur le marché mondial, le syndicat tient à souligner :
La nécessité d’accélérer les réformes structurelles, qui sont devenues un enjeu tout à fait vital pour la Tunisie et son économie, à condition que ces réformes soient orientées vers la rationalisation de l’aide et son orientation vers ceux qui le méritent, la restructuration des institutions publiques et en font des moteurs de la croissance, la réalisation de l’alimentation , la santé et la souveraineté énergétique, le développement de la numérisation et la libéralisation des investissements, notamment dans les énergies renouvelables, qui permettront à la Tunisie d’anticiper les crises et d’y faire face plus efficacement.
Sa volonté, comme à son habitude, de coopérer et de s’associer avec le gouvernement sur ces réformes structurelles, qu’il considère comme un facteur essentiel pour corriger la situation et créer les conditions d’un nouveau lancement économique qui renforcerait la compétitivité de l’économie tunisienne et réaliserait une croissance honorable que l’Union a fait part à la mission du Fonds monétaire international qu’elle a rencontrée la semaine dernière.