Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Saïd, a déclaré aujourd’hui, mercredi 17 août 2022, en marge d’un colloque organisé par le ministère sur « L’ouverture des institutions tunisiennes au marché africain », que l’investissement dans les énergies renouvelables est une belle opportunité pour la Tunisie.
Cela vient en commentaire de la réunion qu’il a eue hier avec des responsables de la société britannique TunNur spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables, dans laquelle les progrès enregistrés dans le projet de production d’électricité à l’énergie solaire dans l’État de Gabès, qui entrera en production à la fin de l’année en cours, avec une capacité de production d’environ 10 mégawatts et des investissements d’un montant d’environ 24 millions de dinars, qui seront affectés à la consommation intérieure à travers la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), et la présentation du nouveau programme d’investissement à mettre en œuvre, représenté par la création d’une usine de production d’électricité à partir de l’énergie solaire destinée à l’exportation vers l’Europe, d’une capacité de production d’environ 500 mégawatts et d’investissements d’environ 1,5 milliard de dollars, dans les États de Kébili et de Gabès, qui créé un débat sur les quantités qui seront consommées en interne et qui seront exportées.
Le ministre a souligné que les besoins d’exportation de la Tunisie vers l’Europe sont devenus très importants compte tenu du déficit record de la balance commerciale, en plus des répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l’Europe en matière d’approvisionnement en gaz, affirmant qu’il est nécessaire de profiter de cette opportunité pour exporter des énergies renouvelables vers l’Europe, d’autant plus qu’il existe une volonté et une volonté des investisseurs extérieurs d’investir dans ce domaine.
Le ministre a souligné la nécessité de surmonter toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les investisseurs dans le domaine des énergies renouvelables afin de réduire l’hémorragie en devises fortes et la pollution, étant donné que les besoins de la Tunisie en gaz sont importants et que ses importations de gaz sont en devises fortes, en plus des fait que le coût de production de l’électricité à partir du gaz est quatre fois supérieur à sa production à partir de l’énergie solaire.