L’avocat Samir Dilou a confirmé, aujourd’hui, jeudi 07 juillet 2022, sur son blog, que le journaliste Saleh Attia a de nouveau comparu devant le troisième juge d’instruction militaire près le tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, ce jeudi matin, dans le cadre de affaire n° 3183 sur fond de communiqué de presse, soulignant qu’après l’expiration des plaidoiries des avocats, le juge d’instruction a décidé de maintenir la validité de la carte de dépôt à l’encontre du journaliste Saleh Attia.
Il a expliqué qu’il avait été précédemment détenu après avoir été inculpé de voies de fait visant à amener la population à s’attaquer avec des armes, d’incitation à l’agitation, au meurtre et au vol sur le sol tunisien et d’attribution d’actes illégaux à un agent public sans fournir la preuve de la validité de cela, et porter atteinte à la dignité et à la réputation de l’armée nationale, et faire ce qui affaiblirait la sécurité de l’État. L’armée est l’esprit du régime militaire, l’obéissance aux supérieurs et l’abus d’autrui à travers les réseaux de communication publics, selon le dispositions des articles 72 et 128 du code pénal, 91 du code des plaidoiries et peines militaires, et 86 du code des communications, selon le texte du billet de blog.
Il a également souligné que la séance d’enquête du 13 juin 2022 a enregistré la délivrance d’une carte de dépôt sans interrogatoire ni plaidoiries. Le processus de famine systématique en faisant pression sur les publicistes du site qu’il gère, il s’en est tenu à ce qu’il avait précédemment déclaré en première session, qu’il refuse de comparaître devant la justice militaire qui n’est pas spécialisée dans les questions d’opinion et qu’il est prêt à répondre devant son juge naturel, qui est le juge judiciaire conformément au décret n° 115 de 2011 relatif à la presse liberté, selon Delo.
Dilo a confirmé qu’Attia avait refusé de s’engager dans des procédures de procès politiques inéquitables devant un juge non compétent et conformément à des textes juridiques d’injonction qui n’ont rien à voir avec des questions d’opinion et d’expression, et ils ont demandé à la justice militaire de se distancer des querelles politiques et tentent de s’en servir pour cibler les professionnels des médias dans le cadre d’une guerre menée par l’autorité fondée sur tous les corps élus, indépendants et toutes les institutions intermédiaires que sont les partis, les organisations, les associations, les syndicats et les médias, se contentant de faire quelques démarches procédurales et de spécialisation. notes, selon le billet de blog.