Au cours d’une conférence de presse tenue ce matin, mercredi 20 juillet 2022, dans la capitale, Tunis, l’équipe de défense de l’ancien porte-parole, le général de brigade Mohamed Ali Aroui, a confirmé avoir déposé une plainte pénale contre le ministre de l’Intérieur , Tawfiq Sharaf El-Din, pour abus d’influence et abus de pouvoir, selon la déclaration de l’avocat Jalal Hammami.
La commission a estimé que leur représentant est détenu, non légalement déposé, en raison de ce qu’ils ont décrit comme des violations et des violations de la loi, en plus des pressions sur les témoins pour qu’ils témoignent ce qui implique Laroui, selon une déclaration de son avocat, Nidal al-Salihi, qui a envoyé un message direct au ministre de l’Intérieur Tawfiq Sharaf al-Din et à la ministre de la Justice Laila Jaffal, leur demandant de « lever la main de l’affaire. » Muhammad Ali Aroui », qu’il considérait comme étant dans une situation politique et illégale cadre.
D’après les déclarations des membres de la commission et un communiqué qu’elle a diffusé porteur d’un message de Laroui à l’opinion publique dans lequel l’accusé dit n’avoir rien à voir avec tous les accusés dans les affaires qui lui sont attribuées, à l’exception d’un blogueur qui a coopéré avec le ministère de l’Intérieur de 2013 à 2019 sous Laroui à la tête du bureau de liaison du ministère de l’Intérieur et assumant la fonction d’attaché de sécurité en Turquie, soulignant que tous les ministres successifs du ministère sont conscients de cette coopération dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les assassinats et de soutenir le moral des forces armées, soulignant que la relation de ce blogueur avec la société Instalingo a débuté fin 2020.
Quant à l’accusation d’espionnage, la commission affirme que son seul arrière-plan est le contact de l’accusé avec des personnes en Turquie lors d’occasions de salutations, dont un cuisinier et un chauffeur au consulat de Tunisie à Istanbul.
La commission a également critiqué les conditions de détention, qu’elle a qualifiées d’humiliantes, et ce qu’elle a qualifié d’ingérence de l’exécutif dans le travail du ministère public, qui a éparpillé le dossier de plusieurs juridictions et l’échec de la la présomption d’innocence doit prévaloir dans la délivrance des cartes judiciaires, car c’est selon leur déclaration sans base légale et sans audition ni interrogatoire.