Pour la première fois, le centre-ville de Belgorod près de la frontière ukrainienne a été attaqué, détruisant des dizaines de bâtiments et de maisons.
A 3 heures du matin dans la nuit du 2 au 3 juillet, les habitants de la région de Belgorod en Russie se sont retrouvés très similaires aux effets de la guerre, plutôt qu’aux simples « opérations spéciales » qui se sont déroulées sur le territoire des voisins pays. Depuis le 24 février, cette région du sud de la Russie, adjacente à Kharkiv, en Ukraine, est déjà la cible de bombardements, d’attaques de cibles militaires, de raffineries et parfois d’habitations isolées.
Il n’y a rien de comparable à cette nuit du 3 juillet, où le gouverneur a dénombré 11 et 39 maisons endommagées dans le centre de Belgorod. Depuis le début du conflit, quatre personnes, un citoyen russe et une famille ukrainienne de Kharkiv, qui cherchaient à être évacuées avec leurs proches, ont été tuées.