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La Pandémie : rétrospective

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Voici une année qu’un virus s’est invité dans nos vies sans y avoir été convié. Le Covid, que certains ont renommé « LA Covid »; je me demande bien pourquoi !!!! Féminiser un virus, quelle idée saugrenue ?!
Politiques, scientifiques, incultes et bien-pensants s’évertuent à nous gâcher la vie en fixant des règles qui nous privent de notre liberté et surtout de notre libre arbitre. Depuis lors, sommes-nous des victimes, des moutons, des complotistes; il paraît que nous le sommes à tour.
Les médias sont les perroquets du système. Ils s’évertuent, au quotidien, à réciter des leçons apprises par cœur au gré des changements, très versatiles, de diverses décisions prises parfois à reculons.
On y perd son latin, surtout quand on veut se montrer savant en utilisant des mots anglais pour impressionner les uni-linguistes.
Quelle désolation de voir cette jeunesse privée d’un enseignement en présentiel que l’on isole derrière des écrans.
Fracture sociale, fracture familiale, combien de fractures devront-ils subir encore, et encore… avant de pouvoir trouver le chemin de leur avenir !!??
Malgré toute l’expérience de vie dont je dispose maintenant, je me rends compte de mon incapacité à leur prodiguer des conseils pour vivre dans un monde où les critères sont tous, plus ou moins, remis en question.
Je demande à mes petits-enfants de ne pas lâcher prise, de ne pas se laisser tenter par le laxisme et le défaitisme ambiant; ne pas céder à la facilité et bien au contraire d’accumuler savoirs et savoirs-faire, toutes catégories confondues.
« La désobéissance raisonnable », c’est le conseil que je leur recommande.
Je suis confrontée à leurs questions auxquelles j’aurais pu leur répondre 5 ou 10 ans avant, avec assurance et conviction. Maintenant, je ne sais plus…
Je regarde autour de moi et ne vois que détresse, angoisses, peurs, appréhensions, tristesse, solitude et bien d’autres sentiments d’inquiétudes inavoués, voire inavouables.
Tout se dérègle… Un sentiment d’impuissance se généralise.. La boussole du bon sens perd le nord.
Derrière leurs masques, le sourire disparaît, les voix deviennent atones et les soupirs imperceptibles. Seuls nos regards tentent parfois de rassurer mais bien des regards expriment d’autres craintes, diverses et multiples.
Il y a des regards remplis de douceur, de mansuétude, qui encouragent les mains de se joindre aux autres mais…. on ne doit pas. Il ne faut pas ….
Alors on freine nos élans spontanés avec tous les regrets qui les accompagnent. On met nos mains dans nos poches et on poursuit notre chemin.
Heureusement, il y a la nature. Les arbres abritent les oiseaux qui nous offrent des concerts matinaux. Des couchers de soleil spectaculaires qui peignent le ciel de couleurs vives et chaudes qui s’évanouissent à l’horizon ou derrière les montagnes enneigées. La réverbération de celles-ci dans les eaux du lac; et le jet d’eau.
L’innocence des jeunes enfants; leurs rires, leurs espiègleries sont rafraîchissants.
LA MORT !!!! C’est le dénominateur commun de toutes les nouvelles, les informations « utiles ». C’est comme si avant elle n’existait pas ou plus.
Depuis février 2020, elle a repris du service : elle ne tue qu’à travers le Covid, elle n’utilise que le Covid pour tuer, elle a sacralisé le Covid, nouvelle arme de destruction massive.

 

Sonja L. HANACHI

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