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lundi, juillet 22, 2024

La Banque mondiale salue la résilience économique du Maroc en 2023

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Une résilience face aux défis majeurs

La Banque mondiale a récemment salué la résilience remarquable de l’économie marocaine, malgré des défis significatifs.

Dans un communiqué, l’institution a souligné la capacité du Maroc à accélérer sa croissance économique en 2023, en dépit d’un ralentissement mondial, d’une inflation persistante et des conséquences dévastatrices du séisme de l’Al Haouz.

Croissance stimulée par plusieurs secteurs clés

Le produit intérieur brut (PIB) réel du Maroc a augmenté de 3,4 % en 2023. Ce rebond a été largement soutenu par la reprise du tourisme, un secteur crucial pour l’économie du pays, et par la performance solide des industries manufacturières exportatrices, notamment l’automobile et l’aéronautique.

De plus, la consommation privée a connu un renouveau, contribuant à cette dynamique positive.

Politiques de soutien et afflux d’investissements

La Banque mondiale a attribué cette résilience à des politiques macroéconomiques efficaces, y compris l’expansion du secteur public et des stratégies rigoureuses de gestion budgétaire.

Le Maroc a également bénéficié d’une augmentation significative des investissements directs étrangers, ouvrant la voie à des opportunités de développement importantes.

Enjeux pour le secteur privé et le marché du travail

Malgré ces avancées, le secteur privé marocain continue de lutter pour se remettre des récents chocs économiques. L’augmentation des cas d’insolvabilité parmi les entreprises et la perte de 200 000 emplois dans les zones rurales en 2023 illustrent les défis persistants.

La Banque mondiale prévoit une décélération de la croissance économique à 2,9 % en 2024, principalement en raison d’une campagne agricole faible, bien que le PIB non agricole devrait rester stable.

Impact du séisme et mesures de soutien

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Le séisme de magnitude 7 qui a frappé le Maroc le 8 septembre a particulièrement touché les villes de Marrakech, Al Haouz, Chichaoua, Taroudant, Ouarzazate et Azilal. Il a causé la mort de 2 960 personnes et blessé 6 125 autres, tout en détruisant de nombreuses habitations et infrastructures.

En réponse à la crise économique exacerbée par cette catastrophe, la Banque centrale marocaine a réduit le taux directeur à 2,75 % en juin, anticipant une baisse de l’inflation.

Pressions inflationnistes et réponse gouvernementale

L’inflation a atteint 6,1 % en 2023, sous l’effet de la hausse des prix des biens de première nécessité, notamment de l’énergie, et de la sécheresse qui sévit depuis six ans.

Le gouvernement marocain, dirigé par le Premier ministre Aziz Akhannouch, a pris plusieurs mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages et certains secteurs économiques, en dépit des critiques sur l’efficacité de ces actions.

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