La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la cour d’appel de Tunis a rendu il y a quelque temps une décision, « rejetant en la forme », concernant l’appel interjeté par le ministère public contre la décision du juge d’instruction à la Chambre antiterroriste du pôle judiciaire pour maintenir en liberté un certain nombre d’accusés dans l’affaire Namaa.
La décision de rejeter « formellement » l’appel reposait sur l’hypothèse que l’appel du ministère public a été formé après que les délais légaux pour faire appel des décisions du juge d’instruction aient été dépassés.
A noter que parmi les personnes visées par l’affaire « Namaa Tounes », l’ancien Premier ministre Hamadi Jebali et leader du mouvement Ennahdha, Adel Daada, ainsi que d’autres prévenus.